Maîtrise en design avec mémoire

Entrevue avec Jean-Philippe Béchard

Étudiant de 1re année à la maîtrise en design avec mémoire – hiver 2022

En 2016, j’ai complété mon baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle à l’Université Laval. Par la suite, j’ai travaillé durant quelques années dans le domaine communautaire, et en tant que DJ. La vie en contexte de pandémie m’a incité à faire le choix de retourner sur les bancs d’école.

J’ai toujours eu des intérêts et des occupations éclatés: le cinéma, la musique, le hip-hop et le rap, l’art DJ, l’anthropologie, le basket-ball, l’histoire, les jeux vidéo, l’implication sociale, etc.

J’ai finalement réalisé qu’un point commun reliait la majorité de ces intérêts: l’art de raconter. Aujourd’hui, c’est dans un contexte d’apprentissage des plus riches que la maîtrise en design avec mémoire (MDM) et sa nature interdisciplinaire me permettent de rassembler mes intérêts et compétences au travers de la réalisation d’un projet personnel.

Ce programme me donne aussi l’opportunité de me dépasser et d’assouvir ma curiosité par la quête de connaissance. Mes travaux en recherche-création portent sur le design narratif de jeux vidéo. Dans le cadre de mon parcours, j’ai la chance d’être dirigé par Marie-Josée Saint-Pierre et codirigé par Jean- Jacques Tremblay, tous deux professeurs au baccalauréat en art et science de l’animation (BASA) à l’École de design.

Qu’est-ce que l’association étudiante de 2e et 3e cycles en design (Asso23) représente pour toi et qu’as-tu appris en t’y impliquant?

L’Asso23 représente pour moi un moyen de renforcement pour les étudiant.e.s. Y participer en tant que membre ou délégué du comité exécutif est une façon d’optimiser l’expérience de son parcours académique.

Que ce soit par l’organisation d’ateliers, de conférences, d’événements mettant en valeur les projets des étudiant.e.s, d’activités sociales ou tout simplement par le soutien et l’accompagnement lors de situations difficiles vécues par ses membres, l’Asso23 rassemble.

En s’y impliquant, on saisit l’opportunité de développer des compétences professionnelles, de faire valoir son point de vue sur le programme de formation, d’élargir son réseau de contacts, mais surtout, de briser l’isolement que l’on peut vivre au deuxième cycle dans un programme de recherche avec mémoire.

Quels ont été jusqu’à maintenant tes meilleurs moments à la maîtrise?

Je suis en train de terminer ma deuxième session à la MDM. Je vous dirais que depuis septembre 2021, je n’ai pas vu le temps passer.

Choisir de se lancer à la MDM, c’est faire le choix de s’engager dans un processus exigeant rigueur, détermination, organisation et assiduité. Cette réalité vient avec une autonomie et une liberté d’apprentissage. À la MDM, nous sommes artisans de notre apprentissage. On a le loisir de se concentrer sur un projet qui nous passionne, mais c’est aussi un processus collectif.

Les professeur.e.s soutiennent le processus d’enseignement, mais tout le monde apporte quelque chose à la table. Le fait d’être un petit groupe favorise les échanges et le caractère convivial des cours, c’est un élément que j’aime tout particulièrement. Les nombreux échanges avec de superbes personnes, dont des spécialistes de domaines variés apportent aussi beaucoup de richesse et de dynamisme au jour le jour.

J’ai intégré le comité exécutif de l’Asso23 en septembre 2021, en tant que directeur des activités sociales et culturelles. Mon mandat d’une durée d’un an implique que je chapeaute l’organisation d’activité de toute sorte (ex.: pédagogique ou sociale), de collaborer avec la direction du programme et d’autres associations étudiantes afin de planifier conjointement des événements. La COVID a compliqué les activités de l’Asso23, particulièrement en ce qui a trait aux activités sociales. Comme l’association est encore toute jeune, dans mon cas l’année a surtout été marquée par l’idéation d’événements récurrents à mettre en place pour l’avenir.

Un objet qui symbolise ton passage à la maîtrise ou dans l’Asso23 ?

Jusqu’à maintenant l’objet le plus récurrent est mon journal de recherche. J’y consigne mes réflexions, mes idées et celles que les autres me donnent, puis j’y fais des schémas pour expliciter ma pensée. Si quelqu’un devait lire mon journal, il serait en mesure de se faire une bonne idée du cheminement de mon projet et de ma pensée depuis que je me suis lancé à la maîtrise. Je ne dois pas oublier de faire une mention spéciale à mon bon vieil ordinateur portable sur lequel je réalise tous mes travaux. Évidemment, je suis impatient de pouvoir présenter les premières itérations visuelles du concept de jeu vidéo sur lequel je travaille dans le cadre de ma recherche-création.

Quels sont tes conseils pour celles et ceux qui souhaitent se mobiliser pour l’Asso23 et qui hésitent ?

Mon conseil est simplement d’entrer en communication avec les délégués, puis d’y tremper son gros orteil. Il n’y a aucune pression, tout le monde est aux études, tout le monde est occupé et c’est un engagement bénévole. Donc tu t’impliques comme tu peux selon ce que tu es capable de donner et c’est parfait! Que ce soit en tant que délégué ou en tant que membre qui se propose spontanément, toute implication apporte de la valeur!

Entrevue préparée par Claudia Déméné